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dimanche 3 novembre 2024

En vrac (6) lune, poètes et barbe à papa


Le jour d'après.
D'après mon dernier jour. D'après le vôtre.
Peut-on passer commande? Non bien sûr, sinon j'opterais pour un beau soleil radieux.
Et de l'intelligence coulant du ciel comme une lumière de saint-esprit sur la tête de chaque humain.
Mais le jour d'après sera la continuité du jour d'avant, avec de la tristesse et des tracas autour de mon absence. De la vôtre.
Nous ne verrons pas ce monde heureux. Nous n'aurons pas connu l'école du bonheur, la ville jardin, l'économie du don, ni
        ce jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
        ce jour comme un oiseau sur la plus haute branche.
Merci Louis.
Pourtant les bijoux brillent autour du cou des filles, l'alouette fait du sur-place. Et puis ces quatre vers, pour finir d'espérer:
        C'est un rêve modeste et fou
        Il aurait mieux valu le taire
        Vous me mettrez avec en terre
        Comme une étoile au fond d'un trou.

*

Au lever du soleil, la lune brillait comme la tonsure d'un moine. Marrant, mais ce n'est qu'une comparaison, cette figure de style un cran en dessous de la métaphore qui elle-même n'est pas sans faiblesse. Bon, ne boudons pas la réthorique, cette lune était particulièrement esthétique: rebondie comme la jeunesse d'une fesse...



Parmi ces jours derniers, il y a eu le 29 octobre, date de la mort de Georges Brassens. On peut s'en battre ou trinquer à sa mémoire. À cette époque j'avais une petite amie prénommée Colette. Nous avions appris la nouvelle ensemble, chez ses parents, devant leur télé couleurs. Quelques semaines plus tard Colette me quittait avec conviction: j'étais mauvais garçon, pas très comme il fallait. J'aurai dû, j'aurai pu. Dommage. Colette, si tu me lis (une chance sur un milliard et encore) sache que les couples dans les fêtes foraines de fin d'automne me rendent particulièrement nostalgiques. Avec la neige qui tombe, beaucoup d'ampoules et l'odeur de la barbe à papa, c'est parfait.

* Aragon of course.

dimanche 20 octobre 2024

Archive

 


On fait de ces trucs, tout de même... Elisabeth Vigée-Lebrun ne m'avait pourtant rien fait, ni son modèle Madame de Staël, alors pourquoi, oui, pourquoi avoir mis la tête de cette pauvre femme dans une courge?
S'il m'en souvient, la tête susdite était beaucoup trop guindée à mon goût, posée là sans la douceur qui sied à une idylle. Car il s'agit bien de ça, en témoigne le temple antique dissimulé dans le coin en haut à droite. Je n'ai rien contre les idylles, ayant d'ailleurs souvent moi-même rêvé d'en connaître une, sans soucis d'argent ni de météo, mes vingt ans accrochés aux branches basses d'un arbre vénérable (ici les arbres sont des pâtés aux myrtilles à peine reconnaissables.)
Techniquement, on notera que l'artiste a pris soin d'accorder son ajout avec la lumière du tableau, ce qui prouve bien sa déférence à l'égard de Madame Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842) ainsi qu'à son modèle Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, dite Madame de Staël (1766-1817.)
Quant à la courge qui n'a ni nom ni biographie chez madame Wiki, on dira simplement d'elle qu'elle est brillante et ronde, et que la nature dans sa splendeur vaut bien qu'on s'intéresse un peu à elle.

samedi 12 octobre 2024

En vrac (5) la petite histoire


Il marche. Tous les jours il marche. La même route. La même tête ailleurs, un peu penchée et tournée vers le ciel. Une bouteille d'eau à la main. Aller retour, tous les jours, par tous les temps. Une évasion consentie. Il est handicapé, ou quelque chose comme ça. Costaud tout de même. Je le double ou bien le croise en voiture, le saluant alors d'un signe de la main. Il répond. Toujours. Et cette sympathie grandissante me ramène à ma propre vie, à mon inaptitude à devenir un homme. Sans doute aime t-il les bois autant que je les aime.

*

L'inspiration la plus commune en jazz consiste à faire du neuf avec du vieux. Le collage opère souvent de cette manière, et en tirant un peu la chose par les cheveux on pourrait appeler ça du collejazz...


L. D - Les yeux dans les seins
(d'après Gustave Caillebotte et Pierre Bonnard)



S'il fallait une phrase qui les résumeraient toutes, et qui en quelques mots puisse signifier l'état du monde et l'origine de tous nos maux, je choisirais celle-ci, de Pierre-Albert Birot: Si les hommes avaient mis le bonheur au dessus de tout, ils seraient restés poissons, ou même moins

Je vais m'installer pour peler des châtaignes cuites à l'eau. Je mettrai peut-être de la musique. Peut-être écrirai-je dans ma tête un embryon de poème. Les nuages poursuivront seuls leur lent voyage. Peut-être que le monde aura changé quand je rouvrirai les yeux... 

dimanche 29 septembre 2024

En vrac (4) stone et chardons


Oui mon gars c'est un fait, je préférais quand le monde était stone (merci Fabienne.) Aujourd'hui, il ne s'agit plus de rêver un monde meilleur, mais de réaliser techniquement de grands rêves idiots – qu'on retrouve d'ailleurs dans la plupart des œuvres de S.F. des années 80, et même antérieurs. L'être humain va t-il réagir? Est-il déjà trop tard? La suite au prochain épisode (caniculaire.)

*

Dans une interview, Kenneth White parlait de culture humaine (se cultiver) établissant un rapprochement direct avec l'agri-culture (culture du champ.) Rien à voir avec le pognon. Et rien à voir avec cette idée du "mérite" en vogue partout dans le monde. Parait que Bouddha lui-même se serait mis à l'herbe, tant tout part en c...


Hervé Ternisien

 
Autrement ça va. J'ai rentré le bois pour l'hiver (quel boulot) vidé le seau des chiottes et racheté deux poules sympas. La vie simple me va bien, même si mes voisins hyper mécanisés n'ont jamais entendu parler de sobriété volontaire et me regardent sourire en coin (le pauvre) m'asseoir devant mes chardons en fleurs.
Mais la technologie a tout de même du bon: sans bouger son petit cul, on peut redécouvrir sur le net le Radioscopie de Jacques Chancel dédié à Brassens et là, tout est signe d'intelligence. L'émission avec Jeanne Moreau n'était pas mal non plus. Petit parfum d'archéologie...  

vendredi 6 septembre 2024

Les couleurs de la vie


Le temps nous appartient. Devrait nous appartenir. A une certaine époque, le monde avait flirté avec un avenir autre que celui tracé par la guerre, le commerce et les rêves de puissance. Utopie dirent les militaires, les marchands, les médias médiatiques. Il fut ce temps où la musique portait en elle un germe coloré, psychédélique – le rock surtout, et la musique contemporaine. Où les saisons étaient vécues au plus près, les hautes montagnes serties de neige scrupuleusement laissées à une parole d'altitude. Le diamant de l'amour passait de main en main, brûlant de sollicitude. Les enfants appartenaient au matin dans la brume, les parents aux poèmes de la beat génération.

Aujourd'hui nous sommes les incas, les amérindiens d'une incroyable désuétude, et nous ignorons tout de nous. Dans ce monde imposé, fait de semblance et d'images insidieuses, quelle place sera laissée à la beauté, à la pérennité du réel? Celle que nous lui trouverons sans doute. Qui acceuillera notre amour du vivant.



L.D

* Le 86 rue Daguerre à Paris, ça vous dit quelque chose? Et si je vous dis les plages d'Agnès...

dimanche 11 août 2024

En vrac (3) parti pris


La vie est une ascension de tous les instants. Ce genre de phrases ruinerait une carrière d'intellectuel. Un vers pour poètes libidineux, de la grossièreté pédantesque et néanmoins absconse, comme aurait dit Pierre Desproges. La vie est une ascension de tous les instants, donc, comme s'il fallait en baver pour se sentir heureux, mériter sa place dans la lumière des riches et ne plus devoir partager cet anonymat triste et dépravé qui reste le quotidien de tant de fainéants malchanceux.


L.D


Comment, vous nettoyez les chiottes? Quelle horreur, quel manque d'ambition. Perfect days, le dernier film de Wim Wenders – qui n'en est plus à un chef-d'œuvre près – me semble indispensable à qui chercherait un point d'appui, voire une confirmation, dans la voie contraire au mérite.

    Tout était beau
    ce matin-là.

    Tout semblait revenir
    des douches du dimanche.

        Mouloudji


On l'aura compris, je continue de photographier le jardin. C'est le seul voyage que je m'autorise pour le moment, empreinte carbone oblige – dit-il, cabotin. La géopoétique à deux pas de soi-même est un concept qui n'a d'égal qu'un mépris répété pour cette abomination qu'on appelle Dubaï. Et puis les fleurs, c'est pas si mal. "C'est pas si bas" disent les russes. Merci aux fleurs, au soleil jouant à travers les arbres, à la voix de Nina Simone par une journée sans complications. 

jeudi 18 juillet 2024

C'est l'été

 
Nous sommes en retrait lointains et présents
dans la transparence nubile qui révèle
l'oscillation de l'être impénétré

Ces vers d'un réputé poète portugais, par le seul fait que je ne peux en trouver ni intérêt ni sens, prouvent ma bêtise et mon ignorance (pléonasme?) Si vous, par don ou par effort, parveniez à dépasser votre impénétration oscillatoire, vous seriez gentil de m'en faire part.

Autrement, ça va, c'est l'été (la transparence nubile?) les oiseaux chantent, et ma vieille caisse a passé avec succès son contrôle technique. À la nuit tombée je regarde les avions qui clignotent dans le ciel, et je me demande si ces gens savent qu'ils sont des dieux.


William Brown

vendredi 21 juin 2024

En vrac (2) la mer


Sans raison apparente me sont revenus en mémoire les petits soldats de mon enfance, et en particulier ce lance-flammes allemand, uniformément vert, quasi invincible et dont le pouvoir défiait la poussière des meubles. Mais que de chemin parcouru depuis! D'errance. Que d'ignorances débattues au fil des méditations, des passages difficiles, des rencontres.

O mio babbino caro... La voix soprano de Lauretta s'envole sous les paupières baissées de Puccini. L'expérience du poisson d'eau douce l'amène lentement à la mer. Dont l'immensité avalera bientôt les dernières illusions.

*

J'aime le cinéma de Robert Guédiguian. Il se tient fièrement comme un dernier bastion, un repère dans le vent fou des ravages. «Il faut affirmer sans cesse que rien n'est fini, que tout commence*» Il n'y a plus de cinéma, dit-on, en parlant des réalisateurs. Il n'y aura donc bientôt plus de cette si nourrissante lumière dans le noir. Alors tant pis, nous la trouverons ailleurs!


Un petit aria pour Guédiguian et pour fêter la musique.


Mer d'Aral
mer d'alors

* Dans Et la fête continue

samedi 18 mai 2024

En vrac


Un p'tit collage pour le week-end, signé Richard Vergez.

Certains (les plus curieux) ont trouvé l'accès à la page secrète du blog: un petit espace instable qui change librement de contenu. Qu'on se le dise! (j'adore cette expression de gare-champêtre.)

Si vous aviez le choix entre un bon d'achat en parfumerie et un petit poème de Jean-Luc Moreau, que choisiriez-vous...?
Pour qui choisirait le poème, le voici:

            Dans la jungle, un jour, s'aventure
            Un curé. Le tigre survient.
            «Prions» se dit l'abbé. «Seigneur, je t'en conjure,
            Fais que ce tigre soit chrétien.»
            Comment le Très-Haut se débrouille,
            La chronique n'en parle pas.
            Le fauve en tout cas s'agenouille:
            «Seigneur, dit-il, bénissez ce repas.»

Pour finir, quelques mots de Samuel Buckman:


Quand on pense à tous les poteaux téléphoniques vierges, ça laisse rêveur...

jeudi 11 avril 2024

Ça

 
Content
– content de quoi
d'être là – immobile
dans ce lieu fréquenté journellement, avec ses plantes que je connais si peu encore, qui me résistent gentiment, avec ses arbres voyageurs, ses oiseaux familiers, ses fils de soie ténus qui flottent.
Content d'être – enfin
retiré de moi-même et de l'ignorance. Content de traverser le jour comme si c'était un seul et même pays. L'énergie de ma naissance est là, à chaque instant.

Mais on ne vit pas dans un terrier sans s'inquiéter de la forêt autour, qu'elle soit radieuse ou dévastée. Autour, ça court dans tous les sens, dans tous les sangs. Ça s'acharne à avoir raison. Ça flanque des raclées, ça se multiplie, ça pleure devant ses morts, devant sa propre mort. Ça intronise le pouvoir en arrachant leurs ailes aux mouches. Ça vend du sucre aux innocents, quand ça ne marchande pas autour d'un génocide, la tête pleine d'idées fausses. Parfois ça grouille de bonnes volontés, mais ça n'aime décidément pas l'eau froide. Et ça ne fait qu'empirer. Ça ne fait que creuser, brûler, empoisonner. Ça ne fait qu'asphyxier.

Nuages. Si beaux nuages. Esprits candides.

Le feu le matin, c'est aussi pour toi, ma mère, que je le rallume. Dans la nostalgie de la neige. Dans un rêve de faussaire. La poésie nous éternise.


Andrei Tarkovsky

mercredi 27 mars 2024

S'élever


Construire un mur en pierre, un poème, c’est un peu la même chose: on utilise des éléments, pierres/mots, de texture identique mais de formes différentes, on les assemble, avec l’intelligence dont on dispose et qu’il aura fallu développer sur le tas – tas du bancal, du mal fichu – pour créer quelque chose de solide, quelque chose qui se voudrait fondamental, idéal, et qui gardera à jamais trace de la main qui l’a bâti/écrit.
La pierre sèche est simple et belle dans le paysage, et la poésie recèle des trésors d'humanité. Toutes deux sont des dons. Les murs souvent se font pâquerettes, les mots ciel et nuages. Il y a tant de naturel là-dedans, tant de volonté d'être au plus près des jours, qu'on ne peut qu'y rester fidèle. Même dans un monde qui a changé radicalement de visage.


Autoportrait en murailleur - 2014

samedi 16 mars 2024

Plumes


L'appareil photo polaroïd (du nom de la fameuse marque pionnière) relevait à l'époque – de mes vingt ans – à la fois de la magie et du funambulisme. Les imperfections et les couleurs passées donnaient à l'image carrée un je ne sais quoi de nostalgique, en même temps qu'elles révélaient de façon surprenante la présence du photographe.
Existe t-il le stylo polaroïd, qui permet d'écrire un poème du premier jet, avec la spontanéité et la facilité du génie naissant?
Mon "grillon" me dit que le temps de l'écriture, qu'il soit rapide ou lent, n'est peut être après tout que la partie émergée du poème, disons 90/10, les 90% non visibles étant le travail de la vie même, avec ses chemins parfois hasardeux mais qui dévoilent au bout du compte toujours une grande richesse.


Andrei Tarkovsky

    Tu veux écrire?
    Alors, tais-toi,
    Prends ta plume
    Et gratte!
    
    Bernard Lorraine

mardi 16 janvier 2024

Quelque chose qui tienne ici, Johnny


C’est peut-être ça: un préservatif déroulé accroché au mur et dans lequel on glisse, chaque matin avant l’ouverture, une rose fraîche aussi rouge que possible. C’est peut-être aussi la vie géniale d’un hippopotame amorphe dans son enclos bétonné: une vidéo vide pour étonner un monde vide. C’est peut-être encore une tête d’épingle grossie mille fois, s’accouplant avec une coccinelle géante empallée sur un râteau à foin. Oui mon gars, c’est peut-être ça l’art aujourd’hui : du sexe, de l’ennui, et encore du sexe. 


Maurizio Cattelan

    * Pour une antithèse, on pourra lire ici quelque chose d'étoffé.

samedi 16 décembre 2023

Peinture de paix


William McClure Brown


J'ai choisi
la terre, les arbres, les animaux, l'arc, la flamme, la pierre, l'herbe, la chouette... les livres et le voyage immobile.
Il n'est peut-être pas trop tard pour vivre, il nous faudra simplement contourner les mirages.




mardi 21 novembre 2023

À la base




Si le sénat et l'Assemblée siégeaient au pied d'un arbre, leurs décisions seraient sans doute moins industrielles. Ainsi la planète deviendrait-elle "consultante", et les piliers de la république beaucoup plus solides. Mais ne rêvons pas: on déracine en Espagne des oliviers bi-centenaires pour les transplanter dans de somptueuses pelouses européennes, et ce n'est certainement pas pour parler d'avenir!



Un peu de musique sous l'arbre ...

vendredi 17 novembre 2023

Balade


L.D

Une activité commune à toute l'humanité ou presque, comme manger, dormir, pisser. Même les moines se baladent. Les taulards et les alités en sont privés.

samedi 15 juillet 2023

Tourmalet 21

Acheté cinquante euros sur le marché de l'occasion, ce vélo roule avec moi – je devrais dire sous moi – depuis quinze ans sur ses mêmes boyaux lisses. Discret, ultra léger, franchement "low tech" aujourd'hui. Je n'en changerais pour rien au monde.

La machinerie bien sûr ne fait pas l'affaire du poème. Le poème, c'est la route. Le silence de la route. Avec ce corps, ce frère toujours en première ligne et qui laisse l'âme vaquer à ses petits dépaysements. La terre promise apparaît souvent à la sortie d'un virage. Elle est là, déjà intime, bienveillante. Qu'importe si le lieu ne nous appartient pas, il résonne, il imprime une idée de paradis.

Par ailleurs, je marche. Qualité de la chaussure. Pieds prunelle de mes cieux. Je marche et tout s'efface. Les hommes? Ils courent dans la vallée. L'air leur coule de la montagne. Et moi, dans les hauteurs, qui souffle comme un yak. Toujours la terre promise.

À la pause, mon nom laissé au dos d'une pierre plate. Infinitésimal. Comme absorbé par la grandeur des lieux. Sous les cris de Jean-le-blanc, carnet, crayon: comme absorbé par la grandeur des lieux. Ça servira peut-être. Ou peut-être pas. Le soleil est un ami.


photo Bernard Plossu

* Une pensée pour Christian Degoutte, poète es-vélo (Jour de congé, Voyage à vélo à travers le Forez...)

**  Tourmalet, pour le célèbre col du Tour, et 21 pour le nombre de vitesse réparties sur trois plateaux. Marque Peugeot, fin des années 80.

samedi 24 juin 2023

Roger Dautais

 

"Le land art est colère, rébellion, liberté. Le land art est le sang de la terre nourrie des hommes qui y sont enterrés. Les africains savent cette chose, les celtes aussi, les basques, les bretons, enfin la terre entière le sait. Qui prend le risque de le dire. À nous de sortir des conventions si nous voulons découvrir nos propres codes de fonctionnement, si nous voulons créer en toute sérénité, au sein de la nature."   




La mort ne nous efface jamais complètement... Alors à plus, Roger.