dimanche 3 novembre 2024
En vrac (6) lune, poètes et barbe à papa
dimanche 20 octobre 2024
Archive
samedi 12 octobre 2024
En vrac (5) la petite histoire
L. D - Les yeux dans les seins (d'après Gustave Caillebotte et Pierre Bonnard) |
dimanche 29 septembre 2024
En vrac (4) stone et chardons
vendredi 6 septembre 2024
Les couleurs de la vie
dimanche 11 août 2024
En vrac (3) parti pris
jeudi 18 juillet 2024
C'est l'été
vendredi 21 juin 2024
En vrac (2) la mer
Sans raison apparente me sont revenus en mémoire les petits soldats de mon enfance, et en particulier ce lance-flammes allemand, uniformément vert, quasi invincible et dont le pouvoir défiait la poussière des meubles. Mais que de chemin parcouru depuis! D'errance. Que d'ignorances débattues au fil des méditations, des passages difficiles, des rencontres.
samedi 18 mai 2024
En vrac
Un p'tit collage pour le week-end, signé Richard Vergez.
Certains (les plus curieux) ont trouvé l'accès à la page secrète du blog: un petit espace instable qui change librement de contenu. Qu'on se le dise! (j'adore cette expression de gare-champêtre.)
Pour finir, quelques mots de Samuel Buckman:
jeudi 11 avril 2024
Ça
mercredi 27 mars 2024
S'élever
samedi 16 mars 2024
Plumes
mardi 16 janvier 2024
Quelque chose qui tienne ici, Johnny
samedi 16 décembre 2023
Peinture de paix
mardi 21 novembre 2023
À la base
vendredi 17 novembre 2023
Balade
samedi 15 juillet 2023
Tourmalet 21
Acheté cinquante euros sur le marché de l'occasion, ce vélo roule avec moi – je devrais dire sous moi – depuis quinze ans sur ses mêmes boyaux lisses. Discret, ultra léger, franchement "low tech" aujourd'hui. Je n'en changerais pour rien au monde.
La machinerie bien sûr ne fait pas l'affaire du poème. Le poème, c'est la route. Le silence de la route. Avec ce corps, ce frère toujours en première ligne et qui laisse l'âme vaquer à ses petits dépaysements. La terre promise apparaît souvent à la sortie d'un virage. Elle est là, déjà intime, bienveillante. Qu'importe si le lieu ne nous appartient pas, il résonne, il imprime une idée de paradis.
Par ailleurs, je marche. Qualité de la chaussure. Pieds prunelle de mes cieux. Je marche et tout s'efface. Les hommes? Ils courent dans la vallée. L'air leur coule de la montagne. Et moi, dans les hauteurs, qui souffle comme un yak. Toujours la terre promise.
À la pause, mon nom laissé au dos d'une pierre plate. Infinitésimal. Comme absorbé par la grandeur des lieux. Sous les cris de Jean-le-blanc, carnet, crayon: comme absorbé par la grandeur des lieux. Ça servira peut-être. Ou peut-être pas. Le soleil est un ami.
* Une pensée pour Christian Degoutte, poète es-vélo (Jour de congé, Voyage à vélo à travers le Forez...)
** Tourmalet, pour le célèbre col du Tour, et 21 pour le nombre de vitesse réparties sur trois plateaux. Marque Peugeot, fin des années 80.
samedi 24 juin 2023
Roger Dautais
"Le land art est colère, rébellion, liberté. Le land art est le sang de la terre nourrie des hommes qui y sont enterrés. Les africains savent cette chose, les celtes aussi, les basques, les bretons, enfin la terre entière le sait. Qui prend le risque de le dire. À nous de sortir des conventions si nous voulons découvrir nos propres codes de fonctionnement, si nous voulons créer en toute sérénité, au sein de la nature."