Le temps nous appartient. Devrait nous appartenir. A une certaine époque, le monde avait flirté avec un avenir autre que celui tracé par la guerre, le commerce et les rêves de puissance. Utopie dirent les militaires, les marchands, les médias médiatiques. Il fut ce temps où la musique portait en elle un germe coloré, psychédélique – le rock surtout, et la musique contemporaine. Où les saisons étaient vécues au plus près, les hautes montagnes serties de neige scrupuleusement laissées à une parole d'altitude. Le diamant de l'amour passait de main en main, brûlant de sollicitude. Les enfants appartenaient au matin dans la brume, les parents aux poèmes de la beat génération.
Aujourd'hui nous sommes les incas, les amérindiens d'une incroyable désuétude, et nous ignorons tout de nous. Dans ce monde imposé, fait de semblance et d'images insidieuses, quelle place sera laissée à la beauté, à la pérennité du réel? Celle que nous lui trouverons sans doute. Qui acceuillera notre amour du vivant.
L.D
* Le 86 rue Daguerre à Paris, ça vous dit quelque chose? Et si je vous dis les plages d'Agnès...
La rue Daguerre est connue pour donner des cauchemars aux végétariens...
RépondreSupprimerOn peut quand même boire un coup?
SupprimerLes couleurs ont changé cette année. On est plutôt dans un camaïeu de beige assez charmant ma foi.
RépondreSupprimerMerci pour l'info, Arnaud. Je viens d'aller voir ça sur le net.
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