Yannis Ritsos


    voici qu'en plein été le souffle de la terre
           te frappe à nouveau les narines
    & tu éprouves du regret pour toutes les morts
    & tu serres bien ta ceinture & les lacets de tes chaussures
    & tout est exaltant & incompréhensible comme des carottes fraîches

    (Le chef d'oeuvre sans queue ni tête)

    . . . . . . . . . . . . . . .


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