L'appareil photo polaroïd (du nom de la fameuse marque pionnière) relevait à l'époque – de mes vingt ans – à la fois de la magie et du funambulisme. Les imperfections et les couleurs passées donnaient à l'image carrée un je ne sais quoi de nostalgique, en même temps qu'elles révélaient de façon surprenante la présence du photographe.
Existe t-il le stylo polaroïd, qui permet d'écrire un poème du premier jet, avec la spontanéité et la facilité du génie naissant?
Mon "grillon" me dit que le temps de l'écriture, qu'il soit rapide ou lent, n'est peut être après tout que la partie émergée du poème, disons 90/10, les 90% non visibles étant le travail de la vie même, avec ses chemins parfois hasardeux mais qui dévoilent au bout du compte toujours une grande richesse.
Andrei Tarkovsky
Tu veux écrire?
Alors, tais-toi,
Prends ta plume
Et gratte!
Bernard Lorraine
Une solide réflexion sur la maturation et la création...
RépondreSupprimerAmitié.
SupprimerJe frémis quand je vois un Polaroïd. J’ai tellement aimé joué avec ça autrefois
RépondreSupprimerJouer
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