dimanche 20 octobre 2024

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On fait de ces trucs, tout de même... Elisabeth Vigée-Lebrun ne m'avait pourtant rien fait, ni son modèle Madame de Staël, alors pourquoi, oui, pourquoi avoir mis la tête de cette pauvre femme dans une courge?
S'il m'en souvient, la tête susdite était beaucoup trop guindée à mon goût, posée là sans la douceur qui sied à une idylle. Car il s'agit bien de ça, en témoigne le temple antique dissimulé dans le coin en haut à droite. Je n'ai rien contre les idylles, ayant d'ailleurs souvent moi-même rêvé d'en connaître une, sans soucis d'argent ni de météo, avec mes vingt ans accrochés aux branches basses d'un arbre mémorable (ici les arbres sont des pâtés aux myrtilles à peine reconnaissables.)
Techniquement, on notera que l'artiste a pris soin d'accorder son ajout avec la lumière du tableau, ce qui prouve bien sa déférence à l'égard de Madame Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842) ainsi qu'à son modèle Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, dite Madame de Staël (1766-1817.)
Quant à la courge qui n'a ni nom ni biographie chez madame Wiki, on dira simplement d'elle qu'elle est brillante et ronde, et que la nature dans sa splendeur vaut bien qu'on s'intéresse un peu à elle.

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