Je suis sûr que vous vous demandez: «Mais où donc est partie son ombre, on n'entend plus parler d'elle...» Un type sans ombre, ce serait comme un arbre sans oiseaux, une montagne sans nuages, un regard sans carnet, un océan sans poète (salut Kenneth) un olivier sans chèvres, une flûte sans étoiles, et des connivences nous en trouverions bien des centaines si nous laissions aller les choses, et à force de chercher nous retrouverions notre ombre qui, quoi qu'on dise quoi qu'on fasse, nous accompagne depuis l'enfance, l'ombre de nous-même, la seule compagnie parfois lorsque l'on marche, en tout cas la seule à ne faire aucune promesse, à ne rien connaître de la fausseté ni de ses maquillages, à ne jamais aimer que ce qui la fait naître: nous sommes des êtres solaires, le luxe est un coup monté, et ma phrase est bien longue pour un être de si peu de poids.
L.D en 2024
C"est toi, Laurent ? Tu as drôlement grandi !...
RépondreSupprimerC'est plus flagrant après 17 heures !
SupprimerC’est une phrase longue comme cette ombre.Et c’est toujours un plaisir que de vous lire
RépondreSupprimerYou'r Welcome, cher(e) inconnu(e)?
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