Qu'on n'aille pas s'imaginer que le trou du cul du monde dans lequel je vis est inaccessible à la culture. Ici aussi on goûte à la production artistique de notre temps; c'est simplement moins immédiat voilà tout. Alors, bon sang de bois, venez donc vivre à la campagne! Il y a des arbres à planter, des écosystèmes à protéger, des animaux à réhabiliter – tiens, à ce propos, merde à ces cons qui enfument les blaireautières pour zigouiller l'animal à la sortie, c'est tellement gentil les blaireaux, tellement utiles, certains vont jusqu'à ramper dans les terriers de renard pour en extraire les petits, sous prétexte que l'animal pullule – l'occasion de fêter leur bravoure devant une bonne tête de veau et une caisse de pinard. À ce pullulage des renards justement (ou cette pullulance comme on préfère) voici l'explication éco-systémique: plus on en tue et plus la race se sent en danger d'extinction, donc elle procrée en présumant des pertes, engendrant un déséquilibre dans les ressources alimentaires liées au territoire. Laissons donc la nature faire son job. Trop simple? Et oui, c'est souvent (trop) simple...
Aller, un bon gros "je t'aime" pour compenser tout ça.
Robert Motherwell
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L'orage de grêle "effroyable et c'est bien fait pour nous" qui s'est abattu sur nos jardins et vergers début mai, a ravagé bon nombre d'arbres et anéanti presque toutes les promesses de fruits. Nous avons tout de même pu faire il y a quelques jours une tarte aux fraises. Dieu est grand, Sāhib, mais la tarte était petite.
À part ça, et malgré la chaleur qui s'installe j'ai rentré du bois.
– Qui ça?
– Du bois.
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Beaucoup de sympathies pour Autre chose qui compte, le petit carré paru chez Donner à voir:
Jacques Morin et Claude Vercey, animateurs de la revue Décharge.
Christophe Jubien, pêcheur de poètes, qui m'a accueilli dans son émission.
Yves Artufel, depuis son nid d'aigle de poète-éditeur.
Valérie Canat de Chisy, poète, sur le site de Terre à ciel.
Jean-Claude et Morgan sur leurs blogs respectifs (y'a du tam tam dans l'air)
et des lecteurs(trices) qui m'ont fait passer un petit mot sympa.
À toutes et tous et de trop loin un TRÈS GRAND MERCI (de la taille du je t'aime)
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