Bord de Saône. Le gardien garde, c'est son rôle. Sa responsabilité est engagée, ceux qui l'ont promu garde comptent sur lui, sur son dévouement. Mais que garde t-il? Une terre? Un fleuve? Une faune menacée d'extinction? Un jour comme un fruit mûr, les gardiens devenus inutiles quitteront leur poste en riant. Jour d'intelligence collective, d'abandon des vieux ego tyranniques. Jour qui verra peut-être les œuvres éphémères plus prisées que le marbre et le bronze!
"Un jour viendra, couleur d'orange..."
RépondreSupprimerMine de rien, te voilà visionnaire, mon pote !
Oui, ben en attendant, je me noie dans les yeux d'Elsa...
SupprimerEncore une une fois, une très belle façon de voir les choses, de transfigure le réel, de le magnifier par le subtil usage du langage. Merci. (la photo me plaît aussi)
RépondreSupprimerLes gardiens est un projet commencé il y a peu; sculpture et poésie mêlées. Dans l'année qui vient j'en donnerai des nouvelles si ça avance. (Et merci pour les fleurs, Arnaud)
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