C'est trois yeux qu'il aura notre enfant, tant nous aurons écarquillé nos yeux sur l'horreur de l'atome – deux nez, entends-tu, tant nous aurons reniflé de charniers.
La mule aura huit pattes pour notre fuite au bout des ossuaires – et si Dieu est juste, il n'aura pas de sexe, notre enfant, pour qu'un jour les oiseaux vivent en paix dans la forêt reverdie.
Pierre della Faille, l'homme inhabitable, 1961
J'ai lu ce poète il y a longtemps, je crois dans une anthologie de la poésie francophone de Bernard Delvaille me semble-t-il. c'est très beau, assez drôle et lugubre à la fois et plutôt de circonstance me semble-t-il. (kwarkito)
RépondreSupprimerPierre della Faille était aussi un empêcheur de consommer en rond. Un type bien, donc.
RépondreSupprimerAscension de la femme de Weston par la face nord...
RépondreSupprimerOu douceur prescrite au monde violent
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