Reposant sur le flanc les pattes encordées
la bête saigne encore par ses yeux grands ouverts
de l'eau de source et des fougères
Mais voilà que la mort nous fait signe de nous taire
car la bête a bougé
car la bête se délivre et d'un coup de reins solide
se redresse et fait front
Demain c'était hier on la verra partout
gracieuse dans un sous-bois
ou sautant d'un bond la route
Ici pourtant chez les chasseurs on se rassure
la chambre froide est collective et de marque allemande
Poème ayant déjà fait l'objet d'un billet il y a quelques années.
Billet sidérant, avec d'exquis mots glacés...
RépondreSupprimerJ'ai balayé les feuilles mortes / ceux qui passent / ne se rendent compte de rien. (Hosaï)
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