mardi 7 octobre 2025

Sammallahti

 


Pentti Sammallahti (les deux)


1/ La sieste, c'est sacré.
2/ Balançoire. 

samedi 4 octobre 2025

S'élever



Jeu de lignes. Mais pas que.

samedi 27 septembre 2025

Impec

 

Henry Wessel (les deux)

* Et pourtant, de la sympathie pour ces gens (ou de l'empathie)

mardi 23 septembre 2025

Le trésor est ici

 
Eau douce (Hte-Savoie-2023)
Croix en roseaux, galet noir et blanc, 80x80cm environ

Pas d'or ici, mais de l'eau propre et potentiellement potable!
L'eau douce représente 3% de l'eau présente à la surface de la terre. Sur ces 3%, seulement 1% est directement accessible, soit peanuts de la totalité.

+ une chanson pour accompagner ça.

dimanche 21 septembre 2025

(Op)position


        Aujourd’hui je n’ai rien fait.
        Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.
        Des oiseaux qui n’existent pas
        ont trouvé leur nid.
        Des ombres qui peut-être existent
        ont rencontré leurs corps.
        Des paroles qui existent
        ont recouvré leur silence.
        Ne rien faire
        sauve parfois l’équilibre du monde,
        en obtenant que quelque chose aussi pèse
        sur le plateau vide de la balance.


        Roberto Juarroz
        (treizième poésie verticale)


Serge Saunière

mardi 16 septembre 2025

Nuages/soleil

 


L'avenir du monde qui nous entoure est flou, pour ne pas dire opaque. Demain rackette hier pour gagner un peu de certitude. On dit que les anges font de l'haltérophilie en prévision d'un combat à mort...
Ce qui est certain, c'est que moi je n'ai jamais été aussi nette, aussi proche de ce que je suis vraiment: une simple silhouette accrochée aux pieds de son humain – lui-même ne voyant guère plus loin que sa pensée et doutant de l'intérêt de sa poésie.
Mais il faut continuer à vivre, même par temps couvert. Ici c'est plutôt zen, on cultive son tao et ses légumes. Hier, mon humain a remplacé le rideau des toilettes par une vieille porte rénovée. Un grand pas vers la modernité. 

lundi 8 septembre 2025

Supplément enfants (4) fabliau

 
        Le temps est doux
        l'ours danse
        lourdement
        le dresseur montre l'ours
        et l'ours montre les dents

        un nuage qui voyage
        en passant les salue
        l'ours aimable grogne un peu
        c'est pour l'argent
        l'argent des gens contents


Le montreur d'ours (L'orsalher en occitan) film de Jean Fléchet - 1984

mardi 2 septembre 2025

En vrac (20) 4x4, vrac et vol de jour


Un pas de côté. Le premier, le plus héroïque. Ce jour-là, le ruban de la route a pris l’aspect d’un chemin. Puis le chemin s’est fait sentier. Toi que la modernité, tel un blessé profond, vient d’abandonner à une fin certaine, te voilà de retour dans tes rêves les plus anciens.
Tout occupé à briser des noix vertes le dos calé contre un arbre, tu vois se pointer un petit blondinet sorti de nulle part. Son écharpe bleue et ses bottes en caoutchouc te disent vaguement quelque chose. S'il te plait, dessine-moi un monde meilleur... Ok, là tu planes fort. Et sûr, tu voudrais bien lui faire plaisir au môme, seulement ton sac et ta boîte d'aquarelles sont restés dans le car. Or, soudain, dans un mouvement tu sens un truc plat et dur dans ta poche. Et c'est l'idée de génie, et tu te lèves d'un bond: le môme te regarde fracasser ton portable à coups de pierre. Voilà, dis-tu, le monde que tu veux est dans ce happening. Le p'tit gars, incrédule, d'un index péremptoire montre le ciel: tu comprends alors qu'il va te falloir grimper là-haut pour dégommer un satellite.


Victor Brauner

*

Je prendrais bien le train si les trains nous emmenaient ailleurs que dans les gares...

On roule au cul des animaux d’Afrique, au son resplendissant des tam-tam: on est con quand on a vingt ans, on est beau, on a des rêves hollywoodiens.

De la lumière au bout du couloir. Une grosse poussée et c'est l'éblouissement. Suivi d'une voix féminine : « C’est un garçon. » Pas le choix, donc.

Le programme: ils vont vider la mer pour en nettoyer le fond, ils vont mettre les pôles dans d’énormes congélateurs.

C’est l’histoire d’un homme dont le corps se détériore.
– Putain, t'as pas autre chose...?
... C'est l'histoire d'une révolte chez les œufs à la coque.